SORTIE LE 3 NOVEMBRE 2017 chez InouïeDistribution
Nouvelle critique !
Par Julien Aunos
Il y a quelque chose de touchant dans la musique de Bertrand Ravalard.
Une sensualité, une poésie, un je ne sais quoi qui touche au cœur. Après s’être fait remarquer avec son trio ainsi qu’au sein duPolish Jazz Quartet, il nous revient avec un album solo très personnel, presque dix ans après un premier essai (Les Larmes de Pythagore).
Tout au long de ces dix-sept pièces d’une concision et d’une musicalité exquises, comme autant de chansons sans paroles, le pianiste nous prend par la main pour déambuler dans ses rêveries nocturnes. Elles évoquent pêle-mêle des paysages battus par les vents, des journées d’hiver lumineuses ou des stations balnéaires hors saison. On y croise les fantômes de Thelonious Monk, Bill Evans ou Abdullah Ibrahim, comme autant de figures tutélaires.
La musique de Ravalard réussit le tour de force d’être légère sans être superficielle et profonde sans être ampoulée, ce qui n’est pas la moindre de ces qualités. Un bien joli album.
Nouvelle critique !
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Bertrand Ravalard, Le Chant des écluses
En marge de ses travaux en trio et au sein du Quartet Polish Jazz, Bertrand Ravalard construit une œuvre pour piano solo dont la discrétion même apparaît comme un charme supplémentaire. Les 17 pièces rassemblées dans Le Chant des écluses évoquent de ces tableaux que les impressionnistes peignaient dans l’air champêtre par-delà les barrières, on y savoure la même poésie déliée et claire comme une mélodie de printemps, le même enchantement naturel, la lumière. Ce n’est pas rien, de goûter à ces émotions : ne passez pas à côté de cet album.
Plaine Saint-Denis (extrait)
En vaporetto (extrait)
Gnawas (Extrait)